L’alcool est indubitablement un facteur de risque d’accident, particulièrement lorsque la personne envisage de prendre le volant. Outre les conséquences civiles et pénales pouvant découler de l’accident, l’avenir du contrat d’assurance auto pourrait également en pâtir.
L’alcool au volant : que dit la loi ?
Les forces de l’ordre sont en droit de procéder à une vérification du taux d’alcool d’un conducteur, à l’aide d’un éthylotest, dans le cadre d’un simple contrôle, en cas d’infraction ou d’accident. Selon la loi, il est autorisé d’avoir au maximum 0,5 g/L d’alcool dans le sang ou 0,25 g/ L d’air expiré. Chez les titulaires du permis probatoire, le taux autorisé est au maximum de 0,2 g/L de sang ou 0,1 g/L d’air expiré.
Cet encadrement légal de l’alcool au volant est tout simplement le résultat d’un constat reposant sur la réduction de certaines capacités humaines occasionnée par l’alcool. Il s’agit entre autres de la diminution de la concentration, de la difficulté à distinguer les repères dans l’espace, de la sensibilité à la lumière ou encore de la sensation d’euphorie entraînant souvent une prise de décision irréfléchie.
Les sanctions sont sévères et appliquées en fonction du degré d’alcool dans le sang, de la faute commise ainsi que de la situation du conducteur. Par exemple, un jeune conducteur dont le taux d’alcoolémie est supérieur à 0,2 g/L est en infraction s’il est pris au fait. Il risque alors un retrait de point de permis (6 points). Bien qu’il puisse récupérer ses points par le biais d’un stage, cela n’est possible que si le nombre de points restants est supérieur à 6.
Un autre exemple, un conducteur avec un taux d’alcoolémie dans le sang de plus de 0,8 g/L commet un délit passible de peine d’emprisonnement jusqu’à 2 ans, d’une suspension de permis de conduire et d’une immobilisation de son véhicule. D’autres sanctions peuvent également être appliquées en complément de ces mesures.
Assurance auto : les sanctions possibles en cas d’état d’ébriété au volant
Les conséquences de la conduite en état d’ivresse ne se limitent pas au domaine législatif, mais s’étendent également au contrat d’assurance auto, surtout en cas d’accident impliquant l’assuré. Selon les assureurs, conduire en état d’ébriété est considéré comme une faute intentionnelle. En conséquence, le contrat d’assurance peut inclure des exclusions de garanties spécifiques en lien avec ce type de situation.
Ce qui est sûr, c’est que le prix de votre prime d’assurance ne sera plus le même. Selon le jargon des professionnels du secteur, vous serez frappé de malus, c’est-à-dire d’une majoration du prix de votre assurance auto. Cette majoration peut aller de 25 à 400 % selon la gravité de votre cas.
Il est aussi possible que la prise en charge des garanties complémentaires, telles que la garantie dommages collision, la garantie protection juridique ou encore la garantie dommages tous accidents, vous soit refusée. Mais la sanction la plus grave reste la résiliation de votre police d’assurance. Suite à cela, vous disposez d’un mois pour trouver un nouvel assureur. Toutefois, la réalité est souvent compliquée, d’autant plus que vous êtes désormais étiqueté « conducteur résilié ».
Que faire après la résiliation de son contrat d’assurance auto ?
Si aucun assureur n’accepte de vous couvrir, vous pouvez toujours saisir le Bureau Central de tarification (BCT). Celui-ci va obliger une compagnie d’assurances de vous assurer, au moins pour la garantie minimum de la responsabilité civile. Pour un besoin urgent d’assurance auto, il existe d’autres recours comme le fait d’approcher un assureur spécialisé dans le cas d’un conducteur résilié.
Votre assurance auto alcoolémie Eastassur peut répondre à vos attentes. En effet, il s’agit d’un courtier en assurance auto qui vous propose les meilleures offres de garanties correspondant à votre profil. Vous pouvez toujours comparer les offres d’assurance alcool au volant présentées avant d’entamer un nouveau contrat. Cela vous permettra d’obtenir une couverture adaptée à vos besoins, mais soyez prêt à prévoir un budget conséquent, car la prime d’assurance peut être significative.